DU CIEL À LA TERRE
LE FEU QUI BRÛLE SON CORPS ET LA MORT QUI EMBRASSE SON AMANT. LE MOT QUI SAIGNE DANS LE VISAGE DU PHILOSOPHE UNIVERSEL. IL CRIE ET IL SOURIT LE MERCURE MESSAGER DES DIEUX PENDANT QUE DES RUISSEAUX DE SANG DESSINENT SUR SON VISAGE LA COULEUR DU SOLEIL À LA TOMBÉE DU JOUR. IL CHANTE, L’ÉTERNEL MUTANT CHANTE, IL CHANTE LA NOTE DU DIAPASON DE L’UNIVERS.
LE “LA” DE LA CRÉATION, LA VIBRATION MUSICALE AVEC LAQUELLE LE GÉNIE DU SOLEIL, SON PERSONNIFIÉ, CONÇOIT ET CRÉE DES MONDES NOUVEAUX, DES VIES NOUVELLES, DES CIVILISATIONS NOUVELLES.
GIORDANO BRUNO OBSERVE AVEC SES YEUX PLEINS DE LARMES DE DOULEUR ET DE COMMISÉRATION SES TUEURS QUI ÉLÈVENT LA CROIX DU CHRIST PENDANT QU’ILS PRIENT LE NÔTRE-PÈRE AVEC HAINE ET MÉPRIS.
ILS DOIVENT LE TUER DANS LE NOM DE JÉSUS CHRIST, FILS DE DIEU.
ILS DOIVENT L’ANÉANTIR DANS LE NOM DE LA SAINTE MÈRE L’ÉGLISE.
LE FEU SE RÉPAND À “CAMPO DEI FIORI”.
L’AMANTE MERVEILLEUSE DE MERCURE ARRIVE AVEC SA VESTE SENSUELLE.
BEAUTÉ DIVINE: LA MORT EST L’EXÉGÈSE DE LA VIE, ELLE EST CHARON QUI ACCUEILLE LES IMMORTELS DANS SON VOILIER POUR LES ACCOMPAGNER À LA RENAISSANCE DE LA VIE.
MORT MON AMANTE.
COMBIEN JE T’AI AIMÉE! DÉSIRÉE!
LE FEU BRÛLE SES CHAIRS ET IL SUBLIME L’ÂME D’UN FILS DU SOLEIL QUI VOLE, VOLE DANS LES SUBLIMES VAISSEAUX BLANCS DES DIEUX DU CIEL.
CELA FAIT MAINTENANT CENT CINQUANTE-QUATRE MILLE SEPT CENT SOIXANTE JOURS DU TEMPS DES HOMMES DE CETTE PLANÈTE.
ET MOI GIORDANO BRUNO, JE SUIS ICI DANS LA VENISE DE MON AMOUR À RÉDIGER POUR VOUS MES CHERS.
SOEURS, FRÈRES, AMIS, FILS ET FILLES.
JE NE SUIS JAMAIS NÉ ET JE NE SUIS JAMAIS MORT.
JE SUIS DANS LE DEVENIR CONTINU DE L’ATOME CRÉANT.
JE SUIS POUR VOUS AIMER ET POUR VOUS CONDUIRE DANS LA FOURNAISE DES DIEUX.
LE SOLEIL DE L’AMOUR ET DE LA VIE.
PAIX!
VOTRE POUR L’ÉTERNITÉ.
ADONIESIS.
Adoniesis
Venise. Lagune. Palais Mocenigo / Anno domini 2024 / G.B.
Texte original (en italien) :